La Rupture Conventionnelle Collective (RCC) est un dispositif issu de la réforme du droit de travail prévu par l’article L.1237-19. Il s’agit d’une mesure collective qui vise à faciliter les ruptures des contrats de travail entre l’employeur et les salariés.
Dans ce cadre, l’expert -comptable peut intervenir et accompagner les élus du CSE dans la négociation d’un accord portant sur la RCC
La RCC est une mesure qui entre dans le cadre d’un plan de départ volontaire autonome. Il ne s’agit ni d’une démission, ni d’un licenciement mais d’un contrat collectif majoritaire. La RCC doit donc faire l’objet d’un accord conclu entre l’employeur et les organisations syndicales majoritaires au niveau de l’entreprise ou de l’établissement qui va déterminer le contenu de la rupture conventionnelle collective et exclure tout licenciement.
Pour être valable, cet accord d’un projet de RCC doit :
En général, la mise en place d’une RCC offre certains avantages intéressants et ce dispositif peut être une occasion pour le salarié de changer de travail ou s’orienter vers d’autres projets.
Les avantages de la mise en place d’une RCC :
Néanmoins, certains élus du CSE ou certaines organisations syndicales s’inquiètent des réels avantages sociaux pour les salariés. La principale contrainte de la mise en œuvre de la RCC se situe de l’impossibilité de son application si l’objectif de suppression d’emploi n’est pas atteint.
En effet, ce dispositif de RCC ne concerne que les départs volontaires et oblige à conserver l’emploi en raison de l’insuffisance du nombre de volontaires et de recourir ensuite à des départs contraints.
Selon la loi de travail, l’accord conclu avec les représentants syndicaux doit impérativement contenir :
Les élus du CSE puis les organisations syndicales doivent être informés sur les modalités et les conditions de la mise en œuvre du projet d’accord envisagé sur la RCC.
Ainsi, le CSE joue un rôle important dans la validation de l’accord sur la rupture conventionnelle collective. En effet, les élus doivent veiller à ce que la demande de l’employeur ne doit pas faire l’objectif d’un plan de licenciement mais elle doit être fondée sur la volonté de réduction de certains effectifs.
Donc les élus du CSE et notamment les organisations syndicales doivent veiller à ce que :
Le CSE doit seulement être informé mais il n’est pas consulté sur le projet de compression d’effectif porté par l’accord collectif de la RCC.
En revanche, le suivi de la mise en œuvre effective de l’accord portant RCC fait objet d’une consultation régulière et détaillée du CSE.
Enfin, le DIRECCTE contrôle la mise en œuvre de l’accord de la RCC. L’administration valide l’accord après avoir procédé à un contrôle de conformité et de régularité.
Ainsi, elle ne validera la décision de l’employeur que si la régularité de la procédure d’information du CSE est vérifiée.
La RCC ne peut être mise en œuvre que par un accord collectif qui définit les conditions et les modalités de ruptures. Les élus du CSE doivent être informés de cet accord en vue de l’ouverture d’une négociation.
Le cabinet d’expertise VigiCE peut conseiller les élus du CSE dans la négociation d’un accord portant rupture conventionnelle collective.
Il est essentiel, de recourir à une expertise CSE pour pouvoir identifier les principaux risques :
Il est recommandé de solliciter les services d’un expert CSE afin d’avoir des éclaircissements sur les questions détaillées ci-dessus.
L’expert dans ce contexte peut intervenir en effectuant un diagnostic de la situation de l’entreprise pour avoir une vision, sur :
En fin, en amont de la négociation d’un accord collectif portant sur la RCC, il est conseillé de discuter d’un accord de méthode qui fixe les informations nécessaires et les dates des réunions qui rythmeront cette négociation.
Élu(e)s du Comité Social et Économique, n’hésitez pas à faire appel à notre cabinet VigiCE pour toutes demande d’expertise lié à vos besoins dans le cadre de l’exercice de votre mandat.
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