La formation professionnelle et continue (FPC) s’inscrit désormais pour une part dans la consultation annuelle sur les « orientations stratégiques de l’entreprise » et pour l’autre part dans la « consultation annuelle sur la politique sociale de l’entreprise ».
Il y a trois sujets pour la formation professionnelle : les orientations du plan de formation, le bilan du plan de l’année précédente et le projet de plan de l’année suivante.
La formation professionnelle et continue (FPC) s’inscrit désormais pour une part dans la consultation annuelle sur les « orientations stratégiques de l’entreprise » et pour l’autre part dans la « consultation annuelle sur la politique sociale de l’entreprise ».
Il y a trois sujets pour la formation professionnelle : les orientations du plan de formation, le bilan du plan de l’année précédente et le projet de plan de l’année suivante.
Ce sujet s’inscrit dans la « consultation annuelle sur la politique sociale de l’entreprise ».
L’employeur doit transmettre au comité d’entreprise (D2323-5) un certain nombre de documents tels que :
– Bilan du plan de formation de l’année précédente,
– Bilan d’étape du plan de formation de l’année en cours,
En précisant la nature des formations : adaptation ou développement des compétences, pendant ou hors temps de travail, coûts engagés (formateur, frais de déplacement, salaires), par catégorie socioprofessionnelle et par sexe.
– Nombre de salariés ayant bénéficié de l’entretien professionnel prévu tous les 2 ans et portant sur la formation du salarié.
Le deuxième thème porte sur « les orientations de la formation professionnelle dans l’entreprise ». Cette consultation est inscrite dans la consultation annuelle sur les « orientations stratégiques de l’entreprise » (L2323-10).
Cette consultation s’inscrit dans la « consultation annuelle sur la politique sociale de l’entreprise ».
Cependant, il nous parait incongru de traiter en même temps le bilan du plan de formation de l’année précédente et le projet du plan de l’année suivante. Il nous semble nécessaire de dissocier ce thème de la grande consultation sur la politique sociale de l’entreprise.
En effet, à compter du 1er juillet 2016, ces thèmes ne font plus l’objet de 3 consultations avec des dates impératives pour deux d’entres elles. Cette nouvelle mesure permet à de nombreuses entreprises de terminer la consultation du projet en janvier par exemple sans que cela représente un délit d’entrave pour l’employeur.
Voici la liste des principaux documents que l’employeur doit transmettre à la commission et au comité (D2323-5) pour ce troisième thème :
– projet du plan de formation de l’année à venir (en précisant la nature des formations : adaptation ou développement des compétences, pendant ou hors temps de travail, coûts engagés (formateur, frais de déplacement, salaires), par catégorie socioprofessionnelle et par sexe).
Le projet de plan de formation fait l’objet d’arbitrages entre services. Le droit à la discussion dont dispose le comité est quasi nul si la consultation a lieu après ces arbitrages car toute modification du plan entraînerait une nouvelle discussion entre services et de nouveaux arbitrages budgétaires.
C’est pourquoi le comité (et la commission si elle existe) doit réfléchir à l’élaboration du plan dès le printemps. Le comité a le droit de demander toute information détenue par l’employeur (bilans des entretiens annuels, par exemple).
Pour le bilan des formations déjà réalisées, l’entreprise dispose de deux principales sources :
– Le bilan transmis par l’organisme de formation externe ou le formateur interne,
– Le bilan rédigé par chaque stagiaire à l’issue de la formation.
Cependant, ces sources peuvent être galvaudées. En effet, peut-on imaginer qu’un organisme annonce qu’il n’a pas été à la hauteur ? Peut-on imaginer que la plupart des salariés vont dire du mal de leur formateur dans leur bilan ?
C’est pourquoi l’enquête de chaque élu auprès de ses collègues va permettre de compléter voire contredire les informations dont dispose l’employeur. Cet apport est essentiel pour l’entreprise elle-même : si une formation n’a pas atteint son objectif, cela veut dire que l’entreprise va être moins performante et que la dépense a été inutile. Personne n’y a intérêt.
Dans chaque entreprise ou établissement de 300 salariés et plus, le comité doit constituer une commission de la formation. Cette commission est présidée par un membre du comité. Les titulaires et les suppléants du comité qui y participent disposent du temps nécessaire à la préparation des délibérations du comité. Ce temps n’est pas déduit des heures de délégation des titulaires. Elle a aussi un rôle d’information du personnel sur les dispositifs de formation. C’est la seule commission obligatoire dont le temps de réunion n’est pas limité sur l’année.