Avant tout, l’employeur doit se conformer au principe de loyauté et de transparence envers ses salariés. Cela signifie qu’en vertu de l’article L.1222-4 du Code du travail, il doit les informer de la mise en place de dispositifs de contrôle.
L’article L.1121-1 du même code stipule que la surveillance exercée par l’employeur doit être pertinente et proportionnée à l’objectif visé.
De surcroît, la surveillance électronique des salariés doit être conforme aux règles de protection des données. L’employeur est donc tenu de respecter les directives du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), les recommandations de la CNIL, et d’accorder une vigilance particulière à la confidentialité des données personnelles des salariés (surtout en contexte de télétravail) et de celles utilisées à des fins professionnelles.
Le CSE joue un rôle de premier plan dans ce contexte. Selon l’article L.2312-38 du Code du travail, il doit être informé et consulté préalablement à l’introduction d’outils ou de techniques de surveillance de l’activité des salariés.
En cas de surveillance illicite, le CSE dispose de recours :
En somme, l’encadrement juridique de la surveillance des salariés vise à garantir leurs droits et leur vie privée, avec le CSE en sentinelle pour assurer la conformité et agir en cas d’infractions.
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