La fonction RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) gagne en importance au sein des COMEX (Comités Exécutifs) et doit désormais se renforcer dans les directions métiers et fonctionnelles pour gagner en efficience. Les baromètres RSE de 2022 mettent en évidence certaines tendances et disparités concernant la compréhension de la RSE ainsi que les actions entreprises par les entreprises. De plus, de nouvelles directives européennes vont impacter les entreprises dans les prochains mois, en particulier les entreprises de taille intermédiaire. Dans ce contexte, le rôle des Comités Sociaux et Économiques (CSE) s’avère essentiel pour accompagner la mise en œuvre de la RSE au sein des entreprises.
Les baromètres RSE de 2022 révèlent une meilleure compréhension générale du développement durable et des actions RSE au sein des entreprises, bien que des disparités significatives subsistent entre les catégories socio-professionnelles. Il existe également des différences d’interprétation derrière le terme « RSE », notamment des écarts dans les thèmes prioritaires, avec l’écologie en premier et la gouvernance en dernier. Les priorités de la RSE diffèrent également entre les salariés et les directions, ainsi qu’en fonction des tranches d’âge, les jeunes mettant l’accent sur la transparence dans la communication et les plus âgés sur l’écologie, par exemple.
Les actions RSE au sein des entreprises sont principalement motivées par l’obligation de se conformer au cadre législatif et par des objectifs de retombées marketing positifs. Cependant, les contraintes de temps et d’allocation des ressources restent les principaux freins à une mise en œuvre efficace de la RSE. Selon une étude de l’ORSE (Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises), près de la moitié des entreprises ayant adopté une raison d’être ne l’intègrent que de manière occasionnelle, voire jamais, dans leurs prises de décision.
Les nouvelles directives européennes, telles que la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) concernant la publication extra-financière, auront des impacts significatifs dans les prochains mois, notamment pour les entreprises de taille intermédiaire. Ces normes visent à harmoniser les informations RSE à communiquer au sein de l’espace européen. Bien que les indicateurs précis à transmettre fassent encore l’objet de discussions, les thèmes relatifs au climat et à la chaîne de valeur sont déjà mis en avant.
Face à ces enjeux, le rôle du Comité Social et Économique (CSE) s’avère crucial. Le CSE peut agir seul ou se faire accompagner par un expert pour obtenir un regard extérieur et éclairé. Il est essentiel pour le CSE de se rapprocher d’un expert dédié aux CSE afin de mieux comprendre et s’approprier les enjeux de la RSE. Le CSE a également un rôle important dans la formulation d’un avis motivé sur la politique menée par l’entreprise en matière de RSE, en utilisant les informations fournies par la nouvelle BDESE (Base de Données Économiques et Sociales).
La fonction RSE doit désormais se renforcer dans les directions métiers et fonctionnelles des entreprises pour gagner en efficience. Les disparités et les différences d’interprétation de la RSE nécessitent une meilleure compréhension et une plus grande sensibilisation. Les nouvelles directives européennes vont impacter les entreprises, en particulier celles de taille intermédiaire, et renforcer la nécessité de se conformer à des normes RSE harmonisées. Dans ce contexte, le rôle des CSE est essentiel pour accompagner et soutenir la mise en œuvre de la RSE au sein des entreprises. Former les membres du CSE à la responsabilité sociétale des entreprises permettra de mobiliser les salariés autour de ces actions pro environnementales et d’accompagner efficacement la démarche RSE de l’entreprise.
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